lundi 30 mars 2015

VinylJunkie






On parle souvent des vinyles avec une certaine curiosité, voir un brin de nostalgie. A chaque fois que j’en parle à un proche légèrement plus âgés que moi et ayant connu cette époque bénie des années 70. Je sens le désespoir dans leurs yeux à l’instant même ou je télécharge plus vite que mon ombre sur mon Iphone. Pourtant, on peut remarquer que le vinyle revient en force depuis quelques années, même si il n’était pas totalement mort et enterré. De plus en plus de groupes récents ayant assez d’argent pour éclater les caisses de leurs labels font leur « vinyle coming out », et ce dans tout les genres de musique. On peut trouver du Alt-J ou SBTRKT, en passant par le Jazz avec Guillaume Perret et même le groupe pour adolescents à la mèche rebelle (et grasse)  Arctic Monkeys. Maintenant, en plus pouvoir chercher des heures un vinyle introuvable dans une pseudo- cave au fin fond de paris, vous pouvez rejoindre le Vinyle Club . Lancé en janvier 2015 par 3 amis mélomanes fans de vinyle, Le Vinyle Club est une box pensée pour les passionnés de musique. Le concept est simple : Il suffit de s’inscrire et chaque mois, vous aurez la bonheur et la satisfaction la plus entière de recevoir 2 vinyles neufs chez vous. La platine est offerte pour ceux qui n’en ont pas, ce qui est plutôt cool


jeudi 15 janvier 2015

Je suis Charlie.


Cabu, Charb, Wolinski et les autres s'etaient levé du bon pied ce matin là. Les informations étaient positives, l'équipe de bonne humeur. Ils ne savaient pas que quelques instants après avoir débuté une journée totalement normal, ils se feraient tuer, parce que certains n'ont pas ris devant leurs dessins ou leurs articles. En mettant de côté toutes revendications, religions, convictions et récupérations politiques évoquées, le geste est violent, acerbe, vicérale. Ils voulaient tuer Charlie en s'attaquant à son coeur, en détruisant les cellules qui faisaient vivre le journal depuis des années. Ils voulaient tuer la création, la liberté de s'exprimer, d'écrire, de penser. Dans certains pays, on casse les mains des dessinateurs pour les empêcher d'exercer, ce qui est tout aussi barbare. Ils voulaient faire taire des hommes et des femmes bons et drôles  qui plaisantaient sur le monde en dénonçant son absurdité, sa connerie parfois. On la voit bien maintenant, l'absurdité, et la haine surtout.

Pourtant, ils ont échoués. Eux qui voulaient assassiner Charlie l'ont fait renaître de ses cendres instantanément. En ayant voulu museler la liberté d'expression, ils l'ont faite exploser. Les réactions ne cessent de croitre et de condamner cet acte immonde. Les journalistes et dessinateurs du monde entier libèrent leurs paroles et crient à leur tour leur haine, avec un humour mêle d'amertume et de noirceur. Les anonymes, citoyens du monde avant tout, ajoutent des pierres à l'édifice. Aujourd'hui et demain, nous sommes et nous resterons Charlie. 

jeudi 6 novembre 2014

Ceux qui nous donnent des ailes.


Bon, on est le 6 novembre, l’année arrive à sa finalité, mon cerveau et mes jambes sont en compotes à force de journées de cours soirée n’en plus finir.  Pourtant, certains soirs sont vides et froids, uniquement agrémentés de recherches intuitives sur youtube et soundcloud. Triste, me direz-vous. Et bien pas du tout, ce n’est pas une perte de temps, c’est même un loisir plutôt cool. C’est comme ça que, personnellement, je réussi à dénicher des artistes qui pètent. C’est comme ça aussi que, de fil en aiguille, je suis tombée sur le site de Nowadays Records.  Ouais, c’est vrai, beaucoup de labels émergent et disparaissent du jour au lendemain, sans vraiment voir le jour, comme des projets mort-nés. Et pourtant, ce petit bail pas mal foutu héberge, selon moi, les talents électro les plus prometteurs de la scène française.
La figure de proue de ce petit navire est Fakear, un jeune prodige anciennement guitariste rock inconnu du bataillon il y a un an, qui est maintenant à l’affiche de nombreux festivals et peut se vanter d’avoir fait les premières parties de Flume ou Wax Taylor. Ses sons s’écoutent et plaisent, il a une belle gueule, et se fera surement un nom dans la lignée des nombreux djs prêcheurs de la bonne musique. Bref, c’est la folie.  A coté de ça, on retrouve d’autres artistes, moins connus, certes, mais doués. On peut citer entre-autre La Fine  Equipe ou  Yann Kesz, contributeur de certaines Tealer Mixtapes, réputées pour alimenter les Ipods des ados. Avec des beats qui claquent, un peu hip-hop, parfois tripant, il est difficile de ne pas tomber dedans, même à la première écoute, et ce pour les cinq anges du label. En plus, beaucoup de sons sont dispos gratuitement sur soundcloud ! Allez, écoutez ça, et kiffez bien.






jeudi 2 octobre 2014

A real badass got a tatoo.




J'ai toujours été fan de tatouages. Dans le genre vraiment folle de ça, à fixer les tatoués dans le métro pour  saisir chaque détails de leurs dessins, leurs éventuels significations. J'en prenais même note sur un carnet spécial quand je les trouvais rares. Je n'en ai pas encore, mais ça ne saurait tarder ! 
Après ce que je viens de dire, vous pouvez supposer que je crevais d'excitation à la simple mention de l'exposition "Tatoueurs, Tatoués". Pourtant, quelque chose d'assez surprenant : je ne me suis absolument pas pressée pour y aller. Déjà, j'avais peur d'être déçue, et cette expo faisait tellement parler d'elle à ses tout début que j'ai été affolée par la foule grondante qui allait se presser pour l'évènement. Finalement, mercredi après les cours, j'ai débarquée au Quai Branly avec des milliers de livres sur le dos, et j'y suis ressortie avec des étoiles pleins les  yeux.

On découvre toutes les facettes du tatouage, qui se trouve être un art et même une tradition dans certaines cultures.Chacun en a une perception particulière : ce dessin indélébile peut être souvenir de guerre, de prison, mais aussi une reconnaissance pour certaines tribus. Bien plus qu'une "décoration" choisie au hasard, c'est avant tout la marque d'un moment précis, que l'on choisit de graver à jamais. Il faut souvent, pour les grandes pièces, des semaines de préparations minutieuses. Dans ce parcours, extrêmement bien documenté (Tin-Tin, maître tatoueurs en France, y est pour quelque chose), on retrouve non seulement des corps magnifiques, mais aussi une réelle recherche sur l'art de tatouer (non, ce n'est pas un bien grand mot), et tout le travail autour. Car oui, un tatouage ne se fait pas tout seul. Plus qu'une simple expo, c'est une véritable initiation qui nous est proposée. De plus, elle est destinée à tout le monde : j'ai vu des enfants de 4 ans admirant des performeurs tel que "l'homme lézard", ou le celebre "zombie" (Rick Genest) en même temps que des motards tatoués.

 C’était une drôle de scène, je l'avoue.