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jeudi 2 octobre 2014

A real badass got a tatoo.




J'ai toujours été fan de tatouages. Dans le genre vraiment folle de ça, à fixer les tatoués dans le métro pour  saisir chaque détails de leurs dessins, leurs éventuels significations. J'en prenais même note sur un carnet spécial quand je les trouvais rares. Je n'en ai pas encore, mais ça ne saurait tarder ! 
Après ce que je viens de dire, vous pouvez supposer que je crevais d'excitation à la simple mention de l'exposition "Tatoueurs, Tatoués". Pourtant, quelque chose d'assez surprenant : je ne me suis absolument pas pressée pour y aller. Déjà, j'avais peur d'être déçue, et cette expo faisait tellement parler d'elle à ses tout début que j'ai été affolée par la foule grondante qui allait se presser pour l'évènement. Finalement, mercredi après les cours, j'ai débarquée au Quai Branly avec des milliers de livres sur le dos, et j'y suis ressortie avec des étoiles pleins les  yeux.

On découvre toutes les facettes du tatouage, qui se trouve être un art et même une tradition dans certaines cultures.Chacun en a une perception particulière : ce dessin indélébile peut être souvenir de guerre, de prison, mais aussi une reconnaissance pour certaines tribus. Bien plus qu'une "décoration" choisie au hasard, c'est avant tout la marque d'un moment précis, que l'on choisit de graver à jamais. Il faut souvent, pour les grandes pièces, des semaines de préparations minutieuses. Dans ce parcours, extrêmement bien documenté (Tin-Tin, maître tatoueurs en France, y est pour quelque chose), on retrouve non seulement des corps magnifiques, mais aussi une réelle recherche sur l'art de tatouer (non, ce n'est pas un bien grand mot), et tout le travail autour. Car oui, un tatouage ne se fait pas tout seul. Plus qu'une simple expo, c'est une véritable initiation qui nous est proposée. De plus, elle est destinée à tout le monde : j'ai vu des enfants de 4 ans admirant des performeurs tel que "l'homme lézard", ou le celebre "zombie" (Rick Genest) en même temps que des motards tatoués.

 C’était une drôle de scène, je l'avoue. 











mardi 7 mai 2013

New York I love you, but you're bringing me down.


Hello.


Cela fait quelques jours que je suis dans la ville géante New York, et je suis déjà totalement accro. Je suis d'ailleurs déjà à la recherche active d'université dans le coin ! En l'espace de quelques temps, j'ai découvert de nouvelles boutiques, des sons mais aussi des artistes made in Big Apple, notamment le duo Pete Voelker et Chad Moore, photographes qui partagent leurs vies et leurs moments les plus intimes sur leur sites respectifs, et qui les exposent éventuellement. Ils ont conquis dernièrement le musée Oz à Amsterdam. Leurs clichés sont cools, simples et sans complexes, ils capturent leurs existences comme si c’était la notre et celles de nos potes, et c’est ce qui fait le charme de leurs images, qui illustrent plus généralement la jeunesse, qu’elle soit américaine ou autre. Je pense aussi qu'il y a une grande part de voyeurisme dans ce genre de photos. Exposer sa vie, qu'elle soit fascinante ou complètement ininteressante, en essayant de la magnifier au possible, ce n'est pas ce que l'on fait au quotidien par hasard ?


louise_bathroom_jhole








Ils ont aussi fait un petit teaser cool pour leur exhibition : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=mlMtokc5_E4#action=share

mercredi 27 mars 2013

ARRRGH, WHAT IS THAT ? Oh, just a fashion monster.

Pour tout vous dire, mon dernier week-end était l'un des plus actifs que j'ai eus depuis ces trois derniers mois.  Débuté vendredi avec le concert du désormais reconnu à sa juste valeur Disiz à Evry, poursuivi samedi par un tour au Kiloshop du boulevard Saint-Germain et terminé en beauté par le principal sujet de ce post : l'exposition ARRRGH ! Monstres de mode, présentée à la Gaîté lyrique jusqu'au 7 avril. Le principe : une sélection de 58 créations de créateurs et artistes à part entière proposée par un collectif grec (Η Ελλάδα θα ξεπεράσει !), appréciés pour leurs vêtements mais surtout pour ces fameuses chimères, toutes plus "effrayantes" les unes que les autres. De Walter Van Beiredonck, Henrik Vibskov, mes meilleurs potes, à Rick Owens, en passant par des figures emblématiques de l'excentricité comme Andrea Crews ou Charlie le Mindu, cette rétrospective spécial monstre satisfait les sens, il n'y a pas à dire. Je n'ai vraiment pas été déçue.

Avant de me plonger dans cet univers étrange, j'ai d'abord été faire un tour au Bar de la Gaîté Lyrique, surprenant par ses contrastes architecturaux.



Après cette petite pause... euh... totalement diététique, je suis plongée au coeur de l'antre des titans de la bizarrerie. Ils sont dotés de cheveux, de masques, de maisons sur leurs têtes. Parfois composés de toutes les matières possibles et inimaginables. Quand on ferme les yeux, on peut entendre tous les petits bruits flippants qu'ils pourraient faire. Beaucoup d'enfants sont présents, et je me demande comment ils pourront dormir cette nuit. Dans un coin, un mannequin a une robe automatique qui se regonfle en tête de mort toutes les dix minutes. Des formes en tous genres, nuages, boules de poils, fantômes et peluches se mélangent. Les monstres ne sont définitivement pas rassurants, mais ont un côté attachant,  on ne peut le nier.








"Et moi, est-ce que je peux être un monstre ?"




mardi 19 mars 2013

Soleil froid, rayons chauds.

Obscur et réalité de Julio Le Parc.

NEON pour François Curlet.


Hello.


Profitant de mes dernières heures de liberté conditionnel avant de reprendre les cours, je me suis rendue au Palais de Tokyo, le musée des bobos parisiens par excellence, pour découvrir l'exposition "Soleil froid" samedi dernier. Y étant aller sans rien connaitre de cette mystérieuse présentation, ignorant même le nom et le genre des artistes y ayant participé, je dois vous dire que j'ai été agréablement surprise.
Figure de proue de cette démonstration : Julio le Parc, qualifié de "jeune artiste de 84 ans", tellement conceptuel et entier qu'il a refusé une rétrospective en son honneur après l'avoir décidé au pile ou face. Ce qui m'a d'abord frappée, c'est l'entrée dans le monde de cet esthète par une sorte d'antichambre remplie de miroirs. Ca tourne, ça bouge, on s'y perds et on se retrouve, avant de plonger dans la gueule du lion. 
Jeux de lumières et de formes infinies, à l'aide de moteurs, d'illusions d'optiques et d'imagination, Julio le Parc étonne et fascine en même temps. Suivent ensuite toute une flopée d'artistes ayant chacun un univers bien particulier, original, souvent éblouissant. Mention spéciale pour Hicham Berrada, issu des modules de la fondation Pierre Bergé - Yves Saint-Laurent présent au musée, mettant en scènes des changements et des métamorphoses de la nature activées chimiquement ou mécaniquement. Un théâtre, en quelque sorte. J'ai également beaucoup aimé la façon dont François Curlet représentait des objets simples, voir banals, tout en y glissant une pointe d'humour. 
Décidément, l'art contemporain est un chemin sans fin... ni début d'ailleurs. 


Le théatre d'Hicham Berrada.










mardi 28 février 2012

Où est le cool en vacances ?


Les vacances, voila qui est bien.  Je ne sais pas vous, mais moi, je trouve ça cool ! Pendant les vacances, on a le temps de trainer sur internet, de découvrir des choses, plus ou moins importantes, de s’amuser à regarder des vidéos dénuées de sens et d’intérêt, mais qui sont drôles quand même. On peut écouter de la musique pendant des heures, aller à des expos, veiller tard le soir et se lever tard le lendemain. Je vous fais découvrir ce que j’ai moi-même aimé cette semaine ? OK.

- L’expo Jean-Paul Goude : J’ai découvert ce photographe quand j’étais assez petite, parce que mon père est fan de lui (et accessoirement de Grace Jones). On se demandait ce qu’on pouvait faire, et d’un coup : «- tiens, si on allait voir Jean-Paul ? – Bonne idée. » et nous voila aux arts décoratifs. Une expo très bien faite, avec plein de pubs, des magnifiques croquis (parfois dessinés au stylo Bic !)en bas des œuvres finales,  une compilation de pubs, de clips, de photos récentes ou anciennes. Mention spéciale pour la pièce consacrée à Grace Jones, où l' on retrouve les multiples masques de son clip, mais aussi pour l’énorme locomotive qui a servi pour le magnifique défilé qu’il avait conçu. Juste une question… comment ils ont fait pour le faire rentrer dans le musée 0.o ?













- Ed Sheeran : Tout a commencé quand j’ai été dormir chez ma pote Sherine. On déconnait, tout en étant sur skype, facebook, twitter, Tumblr, youtube et tout autre médias disponibles. Et on regardait les BRITS en même temps. Mais siiii, les awards anglais, moins classes que les grammys américains, mais plus marrants que les NRJ music awards français. Et, en voyant la prestation d’Ed Sheeran, le ROUX, je suis tombée amoureuse. De sa musique bien sur. Le « Lego House » m’a tuée. Et j’ai aimé voir Rupert Grint dans le clip !








-   Sasha Pivovarova : Et oui, la magnifique russe, celle qui s’est mariée à 18 ans, qui dessine magnifiquement bien et a une démarche de petite lutine, cette mannequin qui ne mesure « que » un mètre soixante-douze et qui a défilé pour les plus grands, celle qui a un nombre incroyable de couvertures de magazines et de photoshoots à son actif, cette Sasha, est enceinte !





-      Les manteaux de chez Jil Sander : Epurés, chics. La collection automne-hiver 2012 2013  de Jil Sander est magnifique. Je n’aime pas trop la fashion week italienne, que je trouve souvent trop bling-bling, mais cette fois ci, j’ai été comblée. Pour sa dernière collection en tant de DA, Raf Simons a su éblouir l’assemblé.