La fashion week est maintenant finie, les talons trop
haut et les vêtements extravagants sont rangés, je peux maintenant commencer à
vous raconter mon marathon de ces 2 semaines de la mode. Même si mes semaines
sont moins remplies qu’il y a un an, elles ne sont pas complètement vides !
Commençons donc avec la journée de samedi, et par l’extravagant
Walter Van Beirendonck. Je vous en avais déjà parlé : plus connus
sous les initiales WVB, ce belge barbu est réputé pour être l’un des stylistes
les plus originaux de la fashion week masculine parisienne. J’apprécie beaucoup
ce qu’il fait, ses créations sont pleines de couleurs qui égayent un peu toute
cette grisaille hivernale. A 12h23 précisément, le défilé commence. Premier
détail intéressant : tout les mannequins de ce défilé était blacks, mais c’était
très difficile à deviner vu qu’on ne voyait que quelques centimètres de leurs
peaux ! Effectivement, les modèles étaient tous masqués et gantés, peut
être pour concentrer ce défilé sur les vêtements, et non sur les mannequins.
Même si ces masques m’ont un peu décontenancé au début (ça fait un peu SM quand
même, surtout avec les cols cadenas et les cannes chainés), on s’habitue vite. J’ai
beaucoup aimé les mélanges d’imprimés avec les couleurs, car pourquoi les
hommes ne pourraient ils pas être élégant et bariolés à la fois ? Par contre, j’ai moins aimé les salopettes en
cuir, qui n’étaient pas assez adapté au corps, cela ne mettaient pas en valeurs
les formes masculines. Au niveau des formes justement, on est passée par tous
les domaines, du tres larges au ultra slim, en passant par les doubles modeles
(exemple, pour WVB, un simple tee-shirt peut aussi servir de boucles d’oreilles
ou de capuches). On ne peut certainement pas sortir dans la rue comme ça, mais
ces tenues seront très bien vues en pleine soirée de fashion week !
A peine une rue plus loin, j’ai rendez-vous au showroom Julius. Je préfère vraiment me déplacer
en showroom : l’ambiance est souvent plus détendues, et on a le temps de
toucher les matières, d’observer la collection plus précisément. Quand j’entre
dans le showroom, je vois un grand contraste avec le défilé WVB : du noir,
du gris, du blanc, encore du noir, très peu d’imprimés. Beaucoup plus portable
et sobre donc. J’y ai vu de magnifiques vestes en cuirs, des pantalons très
souples, des tee-shirts légers. Les matières : justes incroyables, j’avais
l’impression de sentir différentes choses à chaque contacts. Ca peut paraitre
un peu philosophique comme ça, mais c’est la vérité ! L’esprit de cette marque me fait beaucoup
penser à celle de Rick Owens : gothique fashion, à la manière de Diane
Pernet. Il y a aussi, selon les vetements, des coupes très structurés et d’autres
plus fluides. Dans une même collection, l’idée est bien choisie. De longs
manteaux, de longs tee-shirts, on était dans le très long ! Une bonne
surprise pour cette collection de ma part.
Apres ce moment de mode, passons au cinéma. Apres
WVB et Julius, j’ai été voir l’amour
dure trois ans, le film tiré du roman de Fréderic Beigbeder et réalisé par
lui d’ailleurs. Moi qui apprécie Louise Bourgoin, j’ai été très déçu. Cela ma
fait du mal de dire ça mais… elle joue mal dans ce film. Gaspard Proust aussi.
Pourtant, le film est bien fait, certains acteurs comme Valérie Lemercier ou
Joey Starr (Amazing, lui) m’ont fais mourir de rire, et le film en lui-même est
bien fait, mais il y a eu une erreur de casting, sur ce coup. J’aurais bien vu
Charlotte le Bon à la place de Louise (Ariane quoi). Miss météo oblige quoi. Rho,
ca va, je blague.
Interessant.
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