Pour ce deuxième jour de fashion week masculine, j’ai
rendez vous à 10H (oui, ça fait tôt. Trop tôt peut être) pour le défilé Bill Tornade. L’avantage lors des
défilés matinaux, c’est que 1. Il y a des viennoiseries, du café, de la VitaminWater,
tout ce qu’il faut pour bien démarrer la journée, et 2. Il n’y a pas beaucoup
de monde, vu que les fashionistas sont toutes allées à des afters de défilés le
samedi soir. Elles sont fatiguées, ne viennent pas, il y a plus de places, c’est
la joie. Après la pause cigarette des mannequins (très grands, très beau, avec
un filet sur leurs cheveux fraichement coiffés), le show peut commencer.
Les créateurs ont visiblement étés très inspirés par les
dandys chics mais rocks d’Angleterre : on retrouve des perfectos très bien
ajustés et des manteaux revisités. J’ai aussi été très intéressée par les
couleurs, qui varient entre le noir (encore), le bleu, le bordeaux/prune ou
encore le Camel. Le slims est de rigueur, les coupes sont sobres, on est dans
le classique. Le détail qui tue : le col du sous-pull en cuir qui dépasse
de la chemise ou du manteau. Awesome. J’y ai même vu des mélanges d’imprimés-couleurs
assez étonnant, comme une cravate imprimé panthère avec une chemise noir et un
costume gris. Bref, tous les hommes élégants trouveront leur bonheur chez Bill
Tornade l’hiver prochain.
Quelque chose qui m’a fait plaisir : après le
défilé, j’ai été prendre le métro. Non, je ne suis pas une fille qui a
honte de prendre le métro âpres un défilé, donc qui prends la navette parce qu’elle
n’a pas de chauffeur. Bref c’est pas ça le sujet. J’étais donc sur le quai,
quand je vois un jeune assez grand, avec une casquette sur la tête et ses
écouteurs vissés sur ses oreilles. Arrivés dans la rame, il enlève sa casquette
et… OH UN MANNEQUIN !! C’était un peu bizarre ce contraste. 10 minutes
plus tôt, il défilait et tout le monde lui prêtait attention, et là, il prenait
le métro comme une personne tout à fait normal. Swag.
Après un tour au mcdo des Champs-Elysées (oui, trop
fashion, je sais), direction espace des blancs manteaux, une ancienne chapelle sublimement
grande, pour le défilé Songzio.
Ce défilé, lui, n’as pratiquement rien à voir avec celui
de Bill Tornade. Les manteaux sont extra-larges, les épaules tombent. Je
retrouve les cols en cuirs, grosse tendance apparemment, ainsi que la couleur
prune. C’est moins rock, moins « rebelle » mais j’aime le contraste
des matières : cotons, velours, cuir, feutre… Du léger et du lourd en même
temps. On a l’impression de se retrouver à Brick Lane en plein hiver. Une
impression de punk/Goth chic qui n’est pas désagréable.
La fashion week masculine est finie, direction la haute
couture maintenant !
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