mardi 7 août 2012

angels in dark



Pas le temps de m'ennuyer dans ce festival. Les journées commencent tôt et se finissent tard. J'ai appris à utiliser une écriture beaucoup plus journalistique depuis que je bosse au journal, et j'ai quand même pas mal progressé en seulement quelques jours. Et même si je me sent un peu seul au milieu de tout ces "adultes" (ouais parce que y'en a qui ont seulement 18 ans et même, beaucoup d'adultes restent de grands enfant), c'est un festival que je conseille pour sa programmation de folie mais aussi sa bonne ambiance. Bon, c'est pas que j'en ai un peu marre du jazz, mais je vous jure que ça pèse quand on en entends H24. Si si. Parlons plutôt de mon groupe de la vie de la mort qui tue, que j'aime à la folie, passsionément : The XX sortent un nouvel album le 10 septembre, coesxist. Ces anges noirs, dont je suis fan, je les attends depuis 3 ans déjà. Je ne les ai vus en concert qu'aux Eurockeennes, nous ont déjà dévoilés 2 titres que j'écoute en boucle en attendant L'Album avec un grand A. 2 clips, sur fond de mer arcencielesque. Profitez.




vendredi 3 août 2012

Jazz In Marciac #3




On peut décrire cette soirée par une phrase : la nuit de la voix. C’est avec plaisir que nous retrouvons d’abord Gregory Porter. Le californien nous a tous bluffé, il faut le reconnaitre. Avec des influences très marquées, comme Nat King Cole et Marvin Gaye, on ne pouvait rêver mieux. Jazz, blues, soul, tout y est, il se relâche naturellement. Grégory nous emporte sans forcer avec son talent et sa voix hors du commun, tandis que Dianne arrive comme une diva. La reine des reines n’a pas besoin de nous convaincre, car nous sommes déjà à ses pieds rien qu’à ses premières vibes. Même les musiciens de l’orchestre qui l’accompagne ne peuvent dissimuler leur admiration envers la diva, en particulier le chef d’orchestre, qui la regarde comme ébloui. Dianne joue avec nous, avec nos voix, et bien sur nous l’a laissons faire. Elle s’adresse à nous comme à ses bébés, et on la sens comme à la maison. La reprise du titre de Bob Marley « Waiting for your love » version jazz, bien sur, nous emmène tout de suite sur une autre planète. Le moment le plus fort et le plus émouvant de cette nuit (déjà ?) culte reste quand même le duo des deux chanteurs, se tenant la main, leur premier duo qu’ils nous ont généreusement offert pour notre plus grand plaisir.  Quand le dernier morceau arrive, l’assistance n’en peut plus et fait ce qu’elle désire depuis le début : danser. Dianne est satisfaite, cela se voit et s’entend. Elle peut repartir comme elle est arrivée : telle la dernière des divas.