dimanche 25 mars 2012

L'originalité D'Issey Miyake.


Bon, j’avoue, ce blog commence à ressembler… à rien en fait, vu que ça fait plusieurs semaines que je n’ai rien écrit (BRAVOOOOOO). Je vous jure que j’en ai envie, mais je me laisse toujours distraire par autres choses, genre « Bon aller, maintenant, j’écris.  OH, une notification facebook ! » Etc. J’en suis désolée. Pardon. Pardon. Bon si on parlait mode plutôt ? Je ne vous ai pas racontée le défilé Issey Miyake, ça ne va pas du tout ! Mettons nous en sitatuation.

 Dimanche. Je sors d’une séance photo pour June Shop (oui, ma vie de mannequin est trépidante) (rho, ça va je rigole), je suis en retard. J’ai fais ma maligne en mettant des talons qui font mal aux pieds, je descends la rue de Laumiere, et je pleure. Je m’arrête pour les enlever et mettre des convers biens crades et confortables. Et je continue ma course. 3 changements de métro plus tard, je change de chaussures, et me voila devant le grand palais. Une queue… impossible. Sorry, I have an invitation for the show… no she’s with me (Linda, photos toussa)… thank you !

Assise, je me rends compte qu’il y a 5 mannequins qui attendent au début de chaques escaliers en tunique simple, et accompagnée chacune d’une assistante. Euuuuuuh ok. La musique commence (des japonais qui mixent en live sur de vielles bandes, avec des bruits de fer à repasser, trop classe !) et les assistantes descendent des portants avec des espèces de bouts de tissus accrochés. Mouaaaais. Elles prennent alors leurs fers à repasser, et, sous l’effet de la vapeur, ce bout de tissus se transforme en robe. Et en belles robes ! Les mannequins l’enfilent. Et ça commence. Très belle intro, encore mieux que le défilé de septembre.
Le mot d’ordre pour la marque Issey Miyake cette saison ? Le sobre revisité. C’est simple : les pièces sont vus et revus (tailleurs pantalons, robe simple) mais on les transforme. Que ce soit au niveau de la matière ou des couleurs. J’ai beaucoup aimé les manteaux, avec une espèce de forme cosmique, avec des reliefs très colorés. Des empiècements, des découpes bizarres mais intéressantes.De nouvelles techniques bien exploitées, rien à redire. L’originalité est là.
















dimanche 4 mars 2012

Les oiseaux de Peachoo&Krejberg.


Ok, j’avoue que j’ai été un peu nulle sur ce coup.
Sous prétexte que c’est les vacances, madame Noumia n’a pas surveillé les dates dans son calendrier personnel, et a du coup oublié la fashion week. Oui, oublié. Ne me jetez pas de pierres s’il vous plait. Du coup, une semaine avant les défilés, je me rends compte que je n’ai rien. Normal. C’est la panique, j’envoie des demandes pêle-mêle, et j’oublie la moitié de mes créateurs favoris. Bon, j’ai quand même réussi à en avoir deux, c’est pas mal \o/.

Commençons donc  par le défilé du mardi, les très dark créateurs de Peachoo et Krejberg. Sous un vent de malade, j’arrive à peine à me faufiler au milieu de la tonne de personnes surlookées et surmaquillées de cette petite salle des beaux-arts. Plus je vais aux défilés, plus je me dis qu’il y a beaucoup trop de monde, et qu’il fait « chaud, c’est insupportable ». La question n’est pas là.
Pour cette saison, les créateurs ont imaginé des robes très souples, même si elles sont en cuir (je ne suis pas fan de cette matière). A chaque pas des mannequins, on aurait dit qu’elles volaient. Des couleurs assez sobres, beaucoup de nuances de noirs, de gris, un peu de blanc, de kakis, de bleus. J’ai remarqué que les coupes étaient assez structurées et innovantes. Un peu d’originalité avec ces prothèses d’oiseaux vers la fin. Un défilé simple, sans plus.







Ma mannequin favorite au premier plan.