jeudi 28 février 2013

Electric Perret.


En juillet dernier, j'ai eu le privilège d'assister aux Victoires du Jazz à Marciac, et surtout d'y découvrir Guillaume Perret et son groupe Electric Epic. C'est donc avec grand plaisir que j'ai eu l'occasion de dîner avec ce saxophoniste de feu, de lui poser quelques questions par la même occasion, et d'assister dans la foulée à son concert au Hangar le 15 février dernier. Pour la partie biographique, il est presque "à son insu" devenu en quelques mois le chouchou de la nouvelle scène Jazz, produit par John Zorn et habillé par Lanvin, rien que ça. Ayant malheureusement laissé son titre (pourtant largement mérité mais ce n'est qu'un avis personnel) de révélation de l'année aux Victoires à la néanmoins charmante Sandra Nkake, la machine est pourtant définitivement en marche.

Cependant, on ne peut comprendre le personnage sans en évoquer son aspect et son univers. Sans limites, ni cage musicale, ni regrets, l'esprit est grand, l'homme libre et sur de lui, et le son de sa voix semble faire écho à celui de son instrument : grave, imposant, et presque électrique. Pourquoi électrique ? Cela peut paraître étonnant quand on vient de la branche jazz à première vue. Et bien pas tant que ça en fait. Revenons à cette case musicale : elle n'existe pas chez Guillaume Perret et ses acolytes, c'est l'un des avantages premiers de ce groupe, le "périmètre de sécurité" ne parle à personne. A grand renfort d'imagination et de pédales à effet, de longues semaines à expérimenter le son parfait, étrange, certes, mais irrésistible, Mr. Perret défie et dérègle les codes, en compagnie de brillants musiciens. Que dire de plus ? C'est la créativité et le talent à l'état brut qui émane de cet individu. J'irai même jusqu'à dire qu'il ne fait pas que jouer, il vit sa musique, et on ne peut qu'y prendre gout.




Quelques dates ?

april 25 – GUILLAUME PERRET & ELECTRIC EPIC @ Printemps de Bourges – Auditorium (18)


may 16 – GUILLAUME PERRET & ELECTRIC EPIC @ 104 – PARIS (75)
june 15 – GUILLAUME PERRET & ELECTRIC EPIC @ Paris Jazz Festival – Parc Floral (75)
june 22 – GUILLAUME PERRET & ELECTRIC EPIC @ Orléans Jazz Festival (45)
june 26 – GUILLAUME PERRET & ELECTRIC EPIC @ Festival Django Reinhardt – Samois (77)

mercredi 20 février 2013

Mood #1


















Ryan Lo at Fashion East, L'attrape coeur, Raf Simons x Fred Perry, best Harlem Shake ever avec Jourdann et Cara, Lena Dunham mon amour, Les mannequins du futur Cora Emmanuel et Nicole Pollard et le nouveau clip de Lianne La Havas, que j'ai eu la chance de voir en concert hier au Trianon et c'etait magic, tout simplement. 

Xo.

jeudi 14 février 2013

Air, Fire.

En ce jour festif de saint-Valentin, empli de romantisme, de fleurs, de chocolats à la liqueur et de bouquets à n'en plus finir, ou de comédies romantiques accompagnées d'un pot de cookie dough pour les plus mal lotis (quoi que...), je veux vous faire planner et vous emmener loin de la planète Terre avec le groupe Dundotta



Dundotta, c'est le futur de l'électro-rock arty. C'est l'un des sons les plus stimulants de ces derniers mois, rien qu'à écouter leur "Air, Fire" vous donne envie de danser ! Le duo Codigula et Schmendrikson nous livre un album frais et décalé, tout ce qu'il nous faut pour affronter les coups de blues. On les croirait fraîchement débarqués d'une planète inconnue, et ils viennent nous envahir à coup de "rythm" et d' "Ice cream", tout en nous parlant de "Romeo" et "Juliet". Electrique, rock, épique, bizarre ou complètement fou, leur album est un big bang pour les oreilles, et un réel coup de coeur pour ma part. Leur clip, tourné sur la lune, du moins "leur" lune, est assez original et ne manque pas d’énergie ! 
MOVE. 

samedi 9 février 2013

David and Agyness in L.A

Trêve de plaisanteries, parlons football. Enfin parlons plutôt du petit nouveau, sur les traces de Zlatan et sa clique du PSG, parlons BECKAM. Non, sans rire, on s'en fout un peu de son jeu de jambes et de sa technique, par contre sa nouvelle pub pour HandM pour sa collection, c'est intéressant !
Le pitch : Monsieur Beckam à la recherche de son peignoir, emmené par la voiture qui amène ses fils à l'école. Course effréné en pantoufle dans tout Los Angeles, semée d’embûches, sous les yeux des habitants de cette ville des anges qui peuvent admirer en toute tranquillité le corps musclé, mouillé, couvert de tatouages de ce cher David. Le tout, réalisé par Guy Ritchie, à qui l'on doit Snatch, il ne faut pas l'oublier. A regarder en HD, pour profiter de ce moment au maximum.


Pas tout à fait dans le même style, mais dans la même ville en tout cas. Agyness Deyn, mannequin anglaise la plus punk de cette décennie, est en collaboration depuis plusieurs saisons déjà de la marque Dr. Martens. Elle nous présente elle aussi sa dernière collection pour la marque sous forme de court métrage, la belle blonde se baladant tranquillement, sublimé par une mise en scène psychédelique et amusante.

mardi 5 février 2013

The soul of Soulland.

Je vous écris en écoutant le dernier titre de Dunndotta, à suivre...

Je pense que je vous ai déjà parlé de mon amour pour la Copenhague Fashion Week, grâce à laquelle j'ai découvert des créateurs inventifs et doués, qui proposent de vrais beaux vêtements, originaux sans perdre de leurs fraîcheurs. Des marques avec un nom, certes imprononçables  mais qui proposent de magnifiques surprises. Je parle bien sur d'Henrik Vibskov, de Bruuns Bazaar, Stine Goya, mais aussi Soulland. 
Cette dernière marque, dirigée par le créateur Silas Adler, que j'avais découvert quand je commençais tout juste à me perdre dans le feu de la fashion week et plus particulièrement quand j'ai goûté au réels plaisirs de la mode, n'en finira jamais de s'étendre. Je l'avais perdu de vue au fil des mois, et je l'ai redécouvert tout récemment grâce aux très bons échos que j'ai eu de leur dernier défilé. 

Avec quelques influences japonaises, Soulland nous présente un défilé haut en couleur, et cela change, pour une saison automne-hiver. Une mine d'or emplis de motifs et d'imprimés régressifs  de petits mots innocents, en total look de temps en temps. Toutes les tenues respirent la bonne humeur, l'élegance, parfois l'ironie -mettre un bob avec un costume, je prends cela comme de l'ironie. Même un bête costume gris se voit reboosté par une chemise rose flashy. De ces trois associations de créateurs (Adax pour la maroquinerie et Democratique socks pour les chaussettes) est né une collection chic, pur, sans pour autant être simpliste. Comme je les aimes, en vérité.