dimanche 23 octobre 2011

Hypem #4

Et me voici pour ce hypem n°4 ! Et pour cette 4eme playlist de la hype, j’ai du lourd, du très lourd. Malheureusement, pas trop de nouveautés. Ca vaut quand même le coup de les découvrir, je pense.


- Foster the people. J’avoue qu’à la première écoute de leur titre « Pumped Up Kicks », j’étais sceptique. Je ne comprenais pas tout ces compliments qu’on leur faisait pour cette soi-disant merveille. Puis j’ai écouté le reste de l’album, j’ai traduis toutes les paroles, et fais beaucoup de recherche sur le groupe. Bon déjà, même si le clip de « Pumped up kicks » est assez bon enfant (on voit les membres du groupe en concert et en studio), les paroles sont plus sombres, je crois en fait d’un ado qui part de chez lui pour aller se suicider (ou pour tuer des gens ? J’ai pas bien compris.). Donc il y a déjà une subtilité dans les paroles, qui contrastent vraiment avec la musique, qui joue vraiment sur les nuances et les transformations de voix, catégorie électro-pop. Résultat… C’est de la BOMBE !*



- Dog is Dead. Pour ce groupe, c’est un peu par hasard. J’avais reçu une compilation d’Eurostar Record, qui a pour but de faire connaitre des jeunes talents venu tout droit du pays des punks, l’Angleterre. je vais à Londres mercredi d’ailleurs ! Mais bon, revenons au sujet. Je n’ai pas fais de chronique sur cette compil’ car il n’y avait qu’un groupe qui me plaisait, et c’était justement Dog Is Dead ! Mais cela date d’il y a au moins deux ans. Et ce n’est que maintenant que ce groupe aux rythmes Beats afro/électro commence à avoir du succès en France. Je suis sur que si vous parler de ce groupe dans une soirée « HYYYYYPE, it’s amazing baby », vous aurez tout de suite la côte. Ca marche, de connaitre des trucs avant les autres.*



- Cocosuma : On se dirige ici vers quelque chose de plus doux et de plus indé, avec beaucoup de synthé comme dans les berceuses, vous voyez ? Bon, je sais, je m’y prends un peu tard, leur dernier album est sorti en 2008. Mais c’est dommage qu’ils n’obtiennent pas plus de succès ! La chanteuse a une voix très reposante, qui me fait penser à Emilie Simon.



- Helmie Bellini : Oui, moi ma maman elle est chanteuse. Un mélange de Jazz africain, avec beaucoup de poésie, elle prépare un concert pour le 25 novembre, ou je serais en guest sur l’une des chansons (classe ou pas ?). Son projet « il était une voix » est juste magnifique et même si des fois je la reprends sur certaines notes, je la coache et tout. Donc venez le 25, vous pourrez découvrir de nouveaux sons, de nouvelles technique et façons de chanter. C’est ça qui fait l’originalité de ce projet, et de ma maman bien sur.


C'est mon salon au début ! :D

*Ces deux groupes sont en concert avec le festival des inrocks. C'est complet, mais tentez votre chance ! Comme moi pour Wu Lyf le 2 novembre. D'ailleurs si vous avez des places...



Un ange.

Une mannequin rencontrée lors du défilé Issey Miyake. C'est drole, il y a un fort contraste entre son visage et son sourire d'ange, et sa facon de s'habiller plus rock et grunge. Ses cheveux, encore tirée en arrière et rose de la teinture du
défilé, j'adore.

mardi 18 octobre 2011

Un heureux évenement, oui.



Un heureux événement.

Un film qui fait découvrir la maternité sous un autre angle, une autre vision. On dit toujours qu’être enceinte et avoir des enfants sont les plus belles choses qui peuvent arriver à une femme. Ah bon… Après avoir vu ce film, j’ai totalement vu cette situation « de rêve » renversée.
Ca part d’une histoire d’amour dites de base, comme dans les films amériacains où le héros tombe fou amoureux de l'héroïne, le cliché quoi. Puis peu à peu, madame passe de au fond du gouffre au fond du fond du gouffre. Une thèse en philosophie ratée, une mère très drôle mais trop féministe, une belle mère ... voilà quoi.
Louise Bourgoin est juste incroyable dans ce film, on ne pense plus à son indécollable image de « miss météo de canal » : elle sait jouer et le montre. Josiane Balasko, qui joue sa mère dans le film est hilarante, enfin comme d’habitude quoi. Et Pio Marmai, ah, Pio… du bonheur à l’état pur.


Ps : Je vous écrirai plus souvent en vacances, je le promets !

mercredi 5 octobre 2011

Issey Miyake, le défilé.

Dimanche, il faisait beau. La veille, j’avais été voir Glee 3D (Gleek forever), et en ce dimanche 2 octobre, je me dirigeais vers le jardin des tuileries pour aller voir mon seul défilé prêt-à-porter de la saison : Issey Miyake. Sous le soleil de plomb, beaucoup de personnes en noir, qui souffrent en silence. La queue devant le défilé est immense, et les cravates rouges sont débordées. Après une lutte sans merci dans la chaleur et la surpopulation, j’arrive enfin a me frayer un chemin vers LA place, j’ai à peine le temps de ramasser l’éventail design à ma place que le plastique du catwalk se soulève, et que le défilé commence.


Au milieu de la « piste », une barre très fine colorée, des jeux de lumières au sol, plutôt cosmique, comme le défilé qui suivra. Les premiers mannequins arrivent de l’assistance, toutes de nude vêtues, avec des coiffes qui font penser à des fleurs. Voila le sujet de ce show : la femme fleur. Pour ce premier défilé, le nouveau directeur artistique de la maison Miyake, Yoshiyuki Miyamae, fait fort. Il réussit à créer une rupture tout en gardant les codes de la maison. Avec des couleurs acides et des « painting screen » (peinture en jet sur les tissus) notables, un léger penchant pour les découpes en touche et les tissus amples et léger, qui se baladent gentiment et simplement sur la silhouette, le vestiaire Miyake de cette saison reste très beau. Il y a une vraie finesse au niveau de la structure de la carrure, avec les épaules rondes par exemple. Certaine pièces sont importables, mais tout de même joliment travaillée. Un magnifique final, avec toutes ces femmes fleurs réunis autour de cette barre, comme des papillons attirés par la lumière.













lundi 3 octobre 2011

Retour.





Oui bon, je sais, j’abuse. Ca fait presque un mois que je n’ai rien publié, mais comprenez-moi : tourner dans un film, c’est du boulot ! D’ailleurs, c’est fini pour moi, j’abandonne. Plus sérieusement, la Grèce, c’est la fin, je vous écris du bateau (qui tangue vachement). J’ai tourné ma dernière scène hier, je suis très très triste de quitter Milos*. Pour me remonter le moral, j’écoute de la musique, comme toujours. C’est le meilleur remède pour être en forme. Jpeux vous faire une playlist ! Une playlist spéciale Noumia.


-Is this love, de Clap Your Hands Say Yeah. J’ai découvert ce groupe grâce au film « Tout ce qui brille », et je voulais aller à leur concert, quand je me suis rendue compte que c’était le… 11 septembre. VDM

-Higher Love, de James Vincent McMorrow. Ce morceau est tellement doux, tout en finesse. Juste un piano-voix, un peu de reverbe, et même si je n’aime pas dire ça, il peut faire réfléchir. Voilà, c’est morceau pour réfléchir. Penser. A la vie, ou juste à ce qu’on aimerait manger demain.

-L’homme à tête de Chou, Serge Gainsbourg. Pas besoin de me justifier, je pense.

-Angel, de Jimi Hendrix. Je trouve cette chanson triste; c’est exactement la chanson qu’il faut écouter quand on ne va pas bien.

-The Limit to your Love, Feist/James Blake. Je connaissais la version de James Blake bien avant, plus épurée et plus simple que celle de Feist, mais au final les deux sont bien. Même si je donne l’avantage à James. Oui, c’est mon chouchou, je vais me marier avec. Ca vous pose un problème ??... Je préfère.

-Crucify your mind, de Sixto Rodriguez. J’aime ce vieux son, avec les cuivres en fond, on dirait une chanson de fin de western, quand le cowboy s’en va dans le désert américain, sur son cheval blanc. Ouais, Lucky Luke.

-Her, de Tyler the Creator. Ce gars, je l'aime. Il a un flow de ouf, ses textes sont bien construits, certains médias disent que ce n’est qu’un sale gosse qui ne sait rien faire, mais je trouve qu’il est super imaginatif et que ces gens disent n’importe quoi.

-Talk to me, Yodelice. Juste magnifique, rien à dire. Un conseil, si vous êtes déprimé, au fond du fond, n’écouter pas cette chanson, cela pourrais vous pousser à faire des choses horribles, genre un suicide au couteau en plastique.


*J'ai écrit ce post le 29 septembre.