mercredi 22 mai 2013

Kit Neale and the Macarena.


L’année dernière encore, le monde de la mode ne faisait l’éloge que d’une seule époque , pourtant pas si lointaine : les années 90. C’était le bon temps, le temps du club Dorothée, des sacs banane et de Lady Di, des slims neiges et du Prince de Bel-Air. Et même si j’ai l’air jeune et insignifiante au premier regard, j’ai quand même laissé une petite trace dans cette époque magnifique. Bon, j’avais à peine 3 ans, et ce sont juste quelques vidéos de familles ou on me voit déambuler dans les couloirs de Disney avec mes jambes qui partent dans tout les sens… Mais ça compte ! Enfin, ce n’est pas la que je voulais en venir, mais plutôt à la collection homme de Kit Neale pour cet été,  où plus précisément sa vidéo. Je m’explique.
D’abord, il faut savoir que j’ai découvert ce créateur il n’y a pas si longtemps, en faisant un petit tour sur le twitter de je ne sais quel twittos hystérique. Avec l’aide de mon meilleur ami Google, j’ai appris qu’il avait travaillé pour Gareth Pugh, qu’il était anglais et plutôt fun, pas une âme d’artiste perdu qui noie son chagrin de ses créations, mais qui poste des photos sur Tumblr (site récemment racheté par Yahoo, j’en pleurerais  presque). Et, sans prendre gare, j’ai cliqué sur une de ses vidéos de casting. Vêtus de ses fringues hautes en imprimés, sa spécialité parait-il, et en couleur, je me suis retrouvée à rire comme une folle devant ses futurs mannequins dansant la macarena, hymne inoubliable des 90’s, comme nous le savons tous. Ceci est-ce normale ? Probablement pas, mais c’est très drôle, rien que l’expression des modèles, qui n’ont pas l’air d’humeur à se bidonner, est à mourir de rire. Peut-être que je suis sadique, en fait…
 
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Et voici notre homme. N'a t'il pas la classe d'un certain type d'hipster anglais, par hasard ?
 


mardi 14 mai 2013

Mood #2





 

 
"Non, je suis pas en train de prendre des photos de vente d'appartement, j'essaye de créer un effet blog lifestyle, you know what I mean."
 

lundi 13 mai 2013

Boris Vian and his pianococktail.


 

Je me retrouve de nouveau à Paris, nostalgique et crevée. Ah, si j'avais pu rester, ne serait-ce que quelques semaines (voir quelques mois) en plus, ça aurait été plus que parfait. Dès mon retour, pourtant, alimentée par le décalage horaire, et ayant surtout peur de rater ne serait-ce qu'un de mes derniers moments avant mon retour au bagne... euh... au lycée (faute de frappe, ma main a glissé), je suis allée au Louxor, le cinéma tout récemment rénové de Barbes, pour aller voir l'adaptation du roman de Boris Vian par Michel Gondry, "l'écume des jours". J'avais un peu peur, je dois l'avouer. Il faut dire que c'est l'un des premiers romans qui m'a donné un goût maintenant prononcé pour la littérature et plus généralement la poesie. Vu le délire dans lequel Vian nous plonge dans les quelques 315 pages du roman, j'étais un peu sceptique quand à l'adaptation. Pourtant, adorant tout aussi profondément Gondry, qui m'a lui, conquise grâce à son "Be kind, rewind", je me suis laissée entrainée, car j'étais, je ne peux vous le cacher, un peu curieuse aussi. Comme d'habitude.
Et c'est après deux heures et cinq minutes d'images que je me suis dit que ça valait vraiment le coup. On ne peut plus fidèle au récit, sans mentir, je me demande presque comment le réalisateur a fait pour amener autant de poésie et de finesse dans l'art parfois froid et pleins de clichés prévisibles du cinéma. Le jeu des acteurs était même preque juste, et le jazz de Duke Ellington a fini de m'achever. Amen, je pense que je peux mourir en paix. Bon, pas forcément maintenant, Gatsby le Magnifique sort dans quelques jours.




mardi 7 mai 2013

New York I love you, but you're bringing me down.


Hello.


Cela fait quelques jours que je suis dans la ville géante New York, et je suis déjà totalement accro. Je suis d'ailleurs déjà à la recherche active d'université dans le coin ! En l'espace de quelques temps, j'ai découvert de nouvelles boutiques, des sons mais aussi des artistes made in Big Apple, notamment le duo Pete Voelker et Chad Moore, photographes qui partagent leurs vies et leurs moments les plus intimes sur leur sites respectifs, et qui les exposent éventuellement. Ils ont conquis dernièrement le musée Oz à Amsterdam. Leurs clichés sont cools, simples et sans complexes, ils capturent leurs existences comme si c’était la notre et celles de nos potes, et c’est ce qui fait le charme de leurs images, qui illustrent plus généralement la jeunesse, qu’elle soit américaine ou autre. Je pense aussi qu'il y a une grande part de voyeurisme dans ce genre de photos. Exposer sa vie, qu'elle soit fascinante ou complètement ininteressante, en essayant de la magnifier au possible, ce n'est pas ce que l'on fait au quotidien par hasard ?


louise_bathroom_jhole








Ils ont aussi fait un petit teaser cool pour leur exhibition : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=mlMtokc5_E4#action=share

vendredi 3 mai 2013

Petit Bateau se salit les mains.


Et elle est contente...
 

C’est de l’aéroport que je vous écris, car après avoir passé quelques jours en Vendée, je bouge pour la ville un peu plus animée, disons, de New York. Et oui, New York City. C’est la deuxième fois que j’y vais mais j’ai malgré tout tellement hâte d’y être que j’ai à peine dormi cette nuit ! Avant de m’en aller pour la ville qui ne dort jamais (parait-il), il fallait que je vous raconte la petite matinée que j’ai offerte à ma petite sœur, Anjali, il y a deux semaines. Elle a été conviée, on peut le dire, à décorer la boutique Petit Bateau à grand coup de peinture avec un groupe d’enfant chouchoutés à l’occasion et épaulé par l’artiste et auteur de littérature jeunesse Hervé Tullet, qui a également crée une collection dans cette maison. Pour les 120 ans de la marque culte, la boutique de a rue du 29 juillet à donc été envahie par des marmots emplis d’inspiration et de créativité. Une petite camionnette était même louée pour l’occasion, offrant des petits déjeuners gourmands à tour de bras. Rentrée avec ses petits cadeaux (un livre de Tullet et un tee-shirt qui lui allait comme un gant), ma sœurette s’est empressée de me remercier en me faisant mille baisers et des tonnes de câlins. Je crois que ça lui a plu…