dimanche 29 janvier 2012

Les hommes ont de la chance. (1)


La fashion week est maintenant finie, les talons trop haut et les vêtements extravagants sont rangés, je peux maintenant commencer à vous raconter mon marathon de ces 2 semaines de la mode. Même si mes semaines sont moins remplies qu’il y a un an, elles ne sont pas complètement vides !

Commençons donc avec la journée de samedi, et par l’extravagant Walter Van Beirendonck.  Je vous en avais déjà parlé : plus connus sous les initiales WVB, ce belge barbu est réputé pour être l’un des stylistes les plus originaux de la fashion week masculine parisienne. J’apprécie beaucoup ce qu’il fait, ses créations sont pleines de couleurs qui égayent un peu toute cette grisaille hivernale. A 12h23 précisément, le défilé commence. Premier détail intéressant : tout les mannequins de ce défilé était blacks, mais c’était très difficile à deviner vu qu’on ne voyait que quelques centimètres de leurs peaux ! Effectivement, les modèles étaient tous masqués et gantés, peut être pour concentrer ce défilé sur les vêtements, et non sur les mannequins. Même si ces masques m’ont un peu décontenancé au début (ça fait un peu SM quand même, surtout avec les cols cadenas et les cannes chainés), on s’habitue vite. J’ai beaucoup aimé les mélanges d’imprimés avec les couleurs, car pourquoi les hommes ne pourraient ils pas être élégant et bariolés à la fois ?  Par contre, j’ai moins aimé les salopettes en cuir, qui n’étaient pas assez adapté au corps, cela ne mettaient pas en valeurs les formes masculines. Au niveau des formes justement, on est passée par tous les domaines, du tres larges au ultra slim, en passant par les doubles modeles (exemple, pour WVB, un simple tee-shirt peut aussi servir de boucles d’oreilles ou de capuches). On ne peut certainement pas sortir dans la rue comme ça, mais ces tenues seront très bien vues en pleine soirée de fashion week !





A peine une rue plus loin, j’ai rendez-vous au showroom Julius. Je préfère vraiment me déplacer en showroom : l’ambiance est souvent plus détendues, et on a le temps de toucher les matières, d’observer la collection plus précisément. Quand j’entre dans le showroom, je vois un grand contraste avec le défilé WVB : du noir, du gris, du blanc, encore du noir, très peu d’imprimés. Beaucoup plus portable et sobre donc. J’y ai vu de magnifiques vestes en cuirs, des pantalons très souples, des tee-shirts légers. Les matières : justes incroyables, j’avais l’impression de sentir différentes choses à chaque contacts. Ca peut paraitre un peu philosophique comme ça, mais c’est la vérité !  L’esprit de cette marque me fait beaucoup penser à celle de Rick Owens : gothique fashion, à la manière de Diane Pernet. Il y a aussi, selon les vetements, des coupes très structurés et d’autres plus fluides. Dans une même collection, l’idée est bien choisie. De longs manteaux, de longs tee-shirts, on était dans le très long ! Une bonne surprise pour cette collection de ma part.


Apres ce moment de mode, passons au cinéma. Apres WVB et Julius, j’ai été voir l’amour dure trois ans, le film tiré du roman de Fréderic Beigbeder et réalisé par lui d’ailleurs. Moi qui apprécie Louise Bourgoin, j’ai été très déçu. Cela ma fait du mal de dire ça mais… elle joue mal dans ce film. Gaspard Proust aussi. Pourtant, le film est bien fait, certains acteurs comme Valérie Lemercier ou Joey Starr (Amazing, lui) m’ont fais mourir de rire, et le film en lui-même est bien fait, mais il y a eu une erreur de casting, sur ce coup. J’aurais bien vu Charlotte le Bon à la place de Louise (Ariane quoi). Miss météo oblige quoi. Rho, ca va, je blague.


Interessant.

 Ils forment quand même un beau couple.

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