mardi 19 mars 2013

Soleil froid, rayons chauds.

Obscur et réalité de Julio Le Parc.

NEON pour François Curlet.


Hello.


Profitant de mes dernières heures de liberté conditionnel avant de reprendre les cours, je me suis rendue au Palais de Tokyo, le musée des bobos parisiens par excellence, pour découvrir l'exposition "Soleil froid" samedi dernier. Y étant aller sans rien connaitre de cette mystérieuse présentation, ignorant même le nom et le genre des artistes y ayant participé, je dois vous dire que j'ai été agréablement surprise.
Figure de proue de cette démonstration : Julio le Parc, qualifié de "jeune artiste de 84 ans", tellement conceptuel et entier qu'il a refusé une rétrospective en son honneur après l'avoir décidé au pile ou face. Ce qui m'a d'abord frappée, c'est l'entrée dans le monde de cet esthète par une sorte d'antichambre remplie de miroirs. Ca tourne, ça bouge, on s'y perds et on se retrouve, avant de plonger dans la gueule du lion. 
Jeux de lumières et de formes infinies, à l'aide de moteurs, d'illusions d'optiques et d'imagination, Julio le Parc étonne et fascine en même temps. Suivent ensuite toute une flopée d'artistes ayant chacun un univers bien particulier, original, souvent éblouissant. Mention spéciale pour Hicham Berrada, issu des modules de la fondation Pierre Bergé - Yves Saint-Laurent présent au musée, mettant en scènes des changements et des métamorphoses de la nature activées chimiquement ou mécaniquement. Un théâtre, en quelque sorte. J'ai également beaucoup aimé la façon dont François Curlet représentait des objets simples, voir banals, tout en y glissant une pointe d'humour. 
Décidément, l'art contemporain est un chemin sans fin... ni début d'ailleurs. 


Le théatre d'Hicham Berrada.










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