mercredi 5 octobre 2011

Issey Miyake, le défilé.

Dimanche, il faisait beau. La veille, j’avais été voir Glee 3D (Gleek forever), et en ce dimanche 2 octobre, je me dirigeais vers le jardin des tuileries pour aller voir mon seul défilé prêt-à-porter de la saison : Issey Miyake. Sous le soleil de plomb, beaucoup de personnes en noir, qui souffrent en silence. La queue devant le défilé est immense, et les cravates rouges sont débordées. Après une lutte sans merci dans la chaleur et la surpopulation, j’arrive enfin a me frayer un chemin vers LA place, j’ai à peine le temps de ramasser l’éventail design à ma place que le plastique du catwalk se soulève, et que le défilé commence.


Au milieu de la « piste », une barre très fine colorée, des jeux de lumières au sol, plutôt cosmique, comme le défilé qui suivra. Les premiers mannequins arrivent de l’assistance, toutes de nude vêtues, avec des coiffes qui font penser à des fleurs. Voila le sujet de ce show : la femme fleur. Pour ce premier défilé, le nouveau directeur artistique de la maison Miyake, Yoshiyuki Miyamae, fait fort. Il réussit à créer une rupture tout en gardant les codes de la maison. Avec des couleurs acides et des « painting screen » (peinture en jet sur les tissus) notables, un léger penchant pour les découpes en touche et les tissus amples et léger, qui se baladent gentiment et simplement sur la silhouette, le vestiaire Miyake de cette saison reste très beau. Il y a une vraie finesse au niveau de la structure de la carrure, avec les épaules rondes par exemple. Certaine pièces sont importables, mais tout de même joliment travaillée. Un magnifique final, avec toutes ces femmes fleurs réunis autour de cette barre, comme des papillons attirés par la lumière.













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