vendredi 13 juillet 2012

It's raining men (Part. 2)

C'est en écoutant du Frank Ocean que je vous écrit ce post. Son nouvel album est sorti hier, et je ne m'en lasse pas. Mais bon, on en reparlera un peu plus tard.


Je continue mon périple de fashion week !
Après mon épreuve de brevet histoire, le vendredi 29 juin, le devoir m'appelle, je cours prendre le train pour assister au défilé Juun.J , brillant créateur coréen. Je suis l'une des premieres à arriver dans la file d'attente, ce qui me laisse le temps de profiter de ce tourbillon de personnalités asiatiques, italiennes, de tout ce lot de rédacteurs en chefs, de journalistes, de photographes et d'inconnus. J'entends aussi les conversations diverses et variées de mes "acolytes" blogueurs (ou piques-assiettes, ca dépends des points de vus), des conversations assez hilarantes, car elles sont exagérées. Oui, je ne supporte pas tellement les gens qui ne se sentent plus après avoir été invité à une party Jean-Paul Gaultier. Il faut toujours garder les pieds sur terre, croyez moi. Après trentes bonnes minutes, me voilà enfin assise dans cette immense galerie de minéralogie. Les gens se taisent, les mannequins arrivent.
Pour Juun.J, tout est question de superpositions et d'accumulations sur certains models. Les tailles sont démesurées, les tissus frottent, c'est une collection aérienne. Un très bon choix de matieres et surtout de couleurs: j'ai vraiment aimé cette esprit "monochromes" sur les tenues blanches. A la main des mannequins, des pochettes pour homme, un des accessoires phares de cette année, elles sont noirs ou fluo, ce qui donne plus de peps. A leurs ongles, un vernis doré, à la lady gaga. Et sur leurs têtes, des casquettes. Juun.J réussie à mêler la culture Street à une certaine classe. Un dernier coup de cœur pour les vestes retroussées sur la chemise, et les vestes, elles, rentrées dans le pantalon. Un peu d'innovation, ça fait du bien.






Après ce joli défilé, me voila à la mosquée de Paris pour manger une brick à l'oeuf avec ma maman. J'aime bien cet endroit, l'ambiance est super... mais il y des oiseaux qui rentrent à l’intérieure. Des oiseaux... AU  SECOURS. Bref, je suis rentrée, j'ai pris une douche, j'ai été au bal de mon bahut et c'était AWESOME.

Le lendemain matin. 
Un réveil difficile. Vous imaginez dormir avec 6 autres amies dans la même pièce ? Mission impossible. Je suis la première à me lever et à partir, vers 8h30. Il est 8h40, j'attends le bus, et je ne sais pas comment j'ai fait pour arriver jusqu'ici. Je me rends compte que le prochain bus est à 9h10. Je calcule rapidement, le temps que j'arrive à la gare, que je prenne le train, j'arriverais devant le lycée Turgot pour assister au défilé Bill Tornade vers 10h30. Le show est à 10h, et les défilés du matin commencent rarement en retard. Fuck it. J'arrive en trombe devant le lycée, je rentre en toute discrétion, le show vient juste de commencer. Je m'assieds tranquillement. Like a boss mouhahaha.


Vous ai-je déjà dit que Bill Tornade était l'un de mes créateurs favoris ? Et bien comme ça, c'est fait. Les mannequins sont à l'aise, il y a même quelques fous rires. Ils me font penser à de jeunes bourgeois vacanciers cherchant à s'encanailler. Leurs chemises sont ouvertes, mais rentrées dans leurs pants. Des tenues propres et chics, modernisées par le choix des matières: beaucoup de jean (personnellement, je suis pas fan du look total jean, cela donne un côté trop 90's pour moi. Après tout, chacun ses goûts), de lin, de coton. Un peu de cuir, avec de magnifiques vestes. Des costumes parfaitement taillé. Et bien sur, ces superbes tee-shirts imprimés palmiers. En sortant de ce défilé, beaucoup de gens se sentait blasés, j'ai entendu beaucoup de "Ouais... bof.". Et bien moi, j'ai aimé.




Ce jeune homme est mon mannequin favoris, je l'adore. 



Il est 10h40, je n'ai plus rien à perdre. Je saute dans le bus qui nous emmène vers une destination inconnue. Je ne sais pas vers quel show il se dirige, mais tant pis. J'ai eu le malheur de penser qu'il nous emmènerait dans le même coin, parce qu'habituellement, tout les défilés se passent dans le même quartier. 
Me voila donc porte d'Orleans (ENORME BLAGUE), perdue, au milieu de centaines de personnes tenant toutes un carton rouge dans les mains: Kenzo. Mon dieu. J'ai paniqué. Je l'avoue. J'ai pris du café dans les petites caravanes Starbucks (autant en profiter), et je suis partie, à la recherche du métro. Finalement, j'ai réussi à retrouver ma maison... vers 18h. #joke
Suis-je folle ? Des fois, je me pose la question.

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